Dans l'optique de ce qui précède, ma position psychothérapeutique est celle d’accueillir et de recevoir toute la subjectivité qui s’éveille en moi et chez mon vis-à-vis durant une séance de psychothérapie. Je m’intéresse à la façon dont les événements de la vie touchent le demandeur d’aide. Lorsque l’aidé exprime « comment » la vie le touche, ce sont les enjeux le gouvernant qui apparaissent, ses manques et ses besoins non satisfaits. Émergent alors des pistes d’action plutôt que des solutions superficielles. C’est l’occasion de prendre le chemin de sa vie. En somme et à terme, plus mon vis-à-vis touche et exprime sa subjectivité, plus lui apparaissent des besoins à combler, des limites à respecter, des idées et des émotions à affirmer, etc. Alors, les mots pour le dire surgissent et l’engagement dans des rapports réels avec son entourage se produit.